
Peinture et collage, tel est mon langage!
Je vous raconte à demi-mot ce voyage intérieur, cette humeur, joyeuse, légère et vagabonde, qui libère le souffle de la création. Comme dans ces récits en pointillés, je vous laisse lire entre les lignes, et où que je sois, où que vous soyez, j’entends le son de vos regards… Pour vous, j’ouvre des portes à vous de raconter l’histoire ! Marie Bazin Autodidacte, je n’ai ni grandes écoles, ni diplômes à vous offrir. Juste une belle histoire qui débuta le 9 Septembre 2004 : Premier jour d’une autre vie où la peinture est venue à moi sans crier gare. J’ai peint pour ainsi dire jour et nuit durant 2 mois. Pour traduire ce qui se bousculait dans ma tête, acquérir ma technique, mon empreinte, mon « style ». Dans mes peinture, il y a toujours l’ajout de collage, papiers que je peins puis découpe, ou images sorties de leur livre, revue ou autre.
COLLAGE ET MOI
Depuis 2018, en plus de la peinture, je me suis remise sérieusement et passionnément au collage « pur », sans peinture ajoutée. En fait, je peut dire que le collage me colle à la peau… D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé et pratiqué l’art du collage. J’avais 6 ou 7 ans, et déjà je passais de longues heures à découper les dames du catalogue de « La Redoute » , en noir et blanc, ou en couleurs, je collais pour raconter des histoires, déjà! Après de longues années où le collage n’était que très ponctuels, puis plus tard intégré à mes toiles, il a ressurgit dans ma vie, plus intense que jamais.
Mon processus créatif se définit avant tout par le besoin de raconter une histoire.
C’ est à partir d’images glanées dans de vieilles revues, livres, journaux, effeuillés avec délectation, que l’engrenage se met en mouvement. Une image en appelle une autre. Un peu à la façon d’un cadavre exquis. J’en tire tout ce qui me plaît, me parle, m’amuse pour en détourner le sens.
J’offre une nouvelle vie à ces images souvent oubliées. À mesure que le collage se construit, l’évidence se fait jour, et le récit se raconte dans ma tête.
J’attache une grande importance à la composition, qui souvent s’impose à moi comme par magie.
Je n’aime pas le vide, c’est pourquoi je m’attache à ce que toute la surface soit recouverte.
Mais pas à n’importe quel prix, car je suis très sensible à l’harmonie et à l’équilibre des couleurs et des formes.
Au premier plan, un personnage, et surtout un regard, une direction qui me permet de disposer l’ensemble des images en réponse à ce regard.
Cela peut être une main qui m’indique le chemin à suivre.
Dans le collage comme en peinture, je travaille « à l’œil ». Pas de règles ou de calculs savants.
J’avance en osmose avec les images. Tout se joue autour d’un point central imaginaire. Et le regard en fait le tour, naturellement.
Pour moi le collage est par essence surréaliste. Il permet de s’évader, vraiment..Et dans ces moments là, je voudrais tout déchirer… pour tout réinventer ! Pas vous?